lundi 28 mars 2016

Réponse au quizz photo

DSCN9632_040.JPGC'est une oothèque : là où la mante religieuse pond ses oeufs. Ils y passeront l'hiver avant d'éclore au printemps...
La mante religieuse secrète une matière qui durcit en séchant, un peu comme de la mousse expansive.

Voici ce qu'en dit Wikipedia : "En septembre, octobre ou novembre, la femelle pond 200 à 300 œufs. Elle dépose une soie blanche, proche de la mousse de polyuréthane, sur un support comme une tige forte, une pierre ou un mur. Émise sous une forme blanche et crémeuse, cette soie est brassée et agencée par les valves génitales et prend la forme d'une structure en lamelles. Une fois durcie et brunie par oxydation, elle protège les œufs jusqu'au printemps. Cette structure s'appelle l'oothèque"

mardi 22 mars 2016

Sauvages des rues : belles et rebelles à La Bernerie, du mercredi 23 mars au lundi 18 avril 2016

 Partez à la découverte de la flore spontanée dans les rues de la Bernerie-en-Retz ! Retrouvez le Quizz pour enfants ou adultes au Bureau d'Information Touristique et arpentez les rues de la ville. Nous vous proposons de découvrir ces « Sauvages des Rues » que nous appelons plutôt les mauvaises herbes à travers cette exposition de 19 panneaux explicatifs disposés le long d’un parcours proposé par les services techniques, dans le centre bourg. Ils vous permettront de comprendre qui sont ces herbes folles et pourquoi il est nécessaire de les préserver sur les espaces communaux.

http://www.ot-pornic.fr/exposition-sauvages-des-rues-belles-et-rebelles-y230316.html#thaut 
http://medias.ot-pornic.fr/images/prestations/depliantquizzgrandpublic-labernerie-2016-hd-14317.pdf  

samedi 19 mars 2016

La plante indésirable à retirer de nos trottoirs

Certaines plantes arrivent de destinations lointaines et envahissent notre territoire. Ainsi en est-il pour les vergerettes arrivées au XIXe siècle en France. Elles sont les premières à s'installer lorsqu'un sol a été retourné. On les trouve dans les interstices des murs, des paves, du bitume...Elles produisent un grand nombre de graines qui volent sur de grandes distances. En voici un exemplaire :

nouvelles plantes fleuries au 19 mars 2016

 Voici de nouvelles plantes sauvages fleuries...
Certaines ne sont pas nommées car je dois attendre qu'elles fleurissent avant de pouvoir les déterminer, d'où le sp après le nom du genre (sp signifie species, c'est du latin)


1ère rencontre des voisins le 12 mars 2016


C'est par une belle matinée ensoleillée mais accompagnée d'un petit vent coulis que 17 voisins se sont réunis ce samedi matin 12 mars au coin des rue Bocandé et Thorthon à Pornic.

Après la présentation de chacun, nous avons appris à reconnaître la vergerette afin de l'arracher de nos trottoirs et jardins : c'est une invasive très prolifique!

Ensuite un petit exercice pratique d'arrachage de vergerette...suivi d'une reconnaissance des plantes du trottoir : il faut placer les noms de plantes inscrits sur des pierres de schiste à côté de ladite plante.

Je me rends alors compte que lorsque les gens peuvent nommer une plante sauvage comme le géranium, elle en devient plus intéressante et sort de la catégorie "mauvaise herbe". On la regarde d'un nouvel oeil!

Il s'avère que Louison connaît très bien les plantes sauvages et même leurs usages...en tisane ou médicament.



Après tout cela, nous sommes passés aux échanges de graines : aneth, oeillets d'Inde, agapanthes et bien d'autres vont aller germer dans de nouveaux jardins.

Et puis un moment de détente autour d'un apéro égayé par des tartes salées, des olives et autres gourmandises.

Merci à tous pour ce bon moment passé ensemble!






vendredi 4 mars 2016

Eliminer les plantes indésirables sans polluer

DSCN9804.JPGPour éliminer les plantes indésirables, sans polluer l'environnement et à pas cher, on peut se servir de cristaux de soude (250g par litre d'eau) ou du gros sel (directement posé en poignées sur le sol à stériliser). Mettre le sel par temps sec ou légèrement humide afin qu'il se diffuse lentement à l'endroit choisi. On peut aussi le faire avec de l'eau de mer. Une autre solution est de jeter l'eau encore chaude de cuisson des pommes de terre sur les plantes indésirables.

Bien réfléchir auparavant pour voir si la plante est vraiment dérangeante...chaque plante sauvage locale ayant de l'intérêt pour une ou plusieurs espèces animales locales...

Quelques vues des trottoirs de la rue Bocandé

Au 18 rue Bocandé, le trottoir est au Nord, on y voit : des trèfles, des roses trémières, des iris fétides,
des pissenlits, un laurier-tain,des jacinthes...     

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Au 17, le mur est ensoleillé, les plantes sauvages ne sont pas les mêmes : plantains de plusieurs espèces, composées jaunes, euphorbes...
 DSCN9748.JPG
 


 













 
Les roses trémières grandissent
 

 


René et Michèle nous offre les premiers soucis de l'année!
 





Un inventaire plus précis sera à faire prochainement:

La lettre aux voisins

Chers habitants des rues Thorthon et Bocandé,
Notre planète Terre a bien besoin de notre aide : ces dernières 20 années vous avez sûrement remarqué la diminution des papillons, des oiseaux, des sauterelles, des mouches, des abeilles …
Vous vous dites peut-être :
« Quelle est la raison de ce phénomène et qu’est-ce que je peux y faire ? »
Nous sommes quelques uns du quartier à être sensibles au déclin de la biodiversité et nous vous proposons de participer à une action, à votre échelle, concrètement, entre le mur et la rue, devant chez vous.
Voilà : en 2016 nous vous invitons à essayer de faire revenir les petites bêtes (insectes) qui sont à la base des chaînes alimentaires.
Pour cela nous leur offrirons la nourriture qui leur convient, c'est-à-dire les plantes sauvages, vous savez les pissenlits, les trèfles, les plantains qui poussent tout seuls…
Il suffira juste de ne plus couper ces plantes (en les laissant accomplir tout leur cycle de vie) et surtout de ne pas les arroser de désherbant (glyphosate ) qui les tue.
L’adjointe au cadre de vie de Pornic, Mme Diericx a trouvé que c’était une bonne idée. Nous lui avons proposé de tester ceci pendant une année. Si vous êtes d’accord avec ce projet, le personnel de la mairie ne viendra plus faucher les herbes rues Thorthon et Bocandé (il faut que ce soit des rues complètes).

Pour que cette expérimentation soit possible, et que chacun se sente à l’aise, nous vous proposons plusieurs options :
1- laisser simplement pousser vos herbes sauvages, les faucher 1 fois par an lorsqu’elles sont défleuries. Les plantes invasives ou piquantes devront être éliminées
2- laisser pousser les herbes sauvages et y ajouter des plantes qui vous plaisent et qui plairont aux insectes : roses trémières, capucines, fenouil sauvage, romarin, lavande… Nous pourrons vous aider pour choisir celles qui plaisent le plus aux insectes.
3- faucher vous-mêmes vos plantes sauvages (ou nous demander de le faire si vous êtes dans l’incapacité de le faire)…

Cette expérimentation sera aussi un moyen de mieux nous connaître. D’autres idées pourraient bientôt nous/ vous germer dans la tête :
 mettre des étiquettes aux plantes sauvages pour pouvoir les nommer,
 faire des échanges de graines entre voisins,
 se faire visiter nos jardins,
 faire des concours pour savoir qui aura le plus de papillons différents dans l’année…

Afin de discuter de ce projet nous organiserons en début d’année une réunion. En attendant nous vous souhaitons une belle année 2016, naturellement !
Laurence Gourdel, Serge Rousseau, François Tissier, Claude Chauvet

Plantes sauvages et insectes...les prendre en photo!

L'idée sera de photographier la vie animale qui se développe sur les plantes sauvages : un insecte butine? Vite une photo...
Ensuite, on essaie d'identifier la bête et on l'envoie à Laurence qui la mettra sur ce blog : l.gourdel(at)free.fr  _DSC4610.jpgAzuré commun sur bouton de marguerite



azuré commun2.jpg Azuré commun, très âgé, sur une graminée

Les plantes les plus intéressantes pour les p'tites bêtes...


bourdon jardin.jpg

Si l'on veut accueillir plus de biodiversité autour de chez soi, et même sur son trottoir, il faut connaître les plantes hôtes des petits animaux qui nous entourent.
Certaines espèces, comme les papillons, aiment une certaine plante quand ils sont chenilles mais en préfèrent une autre lorsqu'ils sont  devenus papillons.
Le top 3 des plantes préférées des insectes sont les ronces, l'ortie et le lierre : ce sont les plantes qui accueillent le plus d'insectes aux différents stades de leur vie...
D'autres plantes que le jardinier traditionnel apprécie davantage sont bien cotées aussi par les insectes : le romarin, les thyms, la lavande...mais aussi toutes les petites plantes sauvages qu'on ne remarque pas la plupart du temps : les trèfles (roses ou blancs), les séneçons, les plantes à fleurs jaunes qui ressemblent à celles du pissenlit (porcelles, picris, sonchus...)

Apprenons ensemble à observer la vie sauvage et à garder quelques plantes sauvages appréciées par les insectes...

Qui est sur cette photo?

DSCN9632_040.JPG

C'est une oothèque : là où la mante religieuse pond ses oeufs. Ils y passeront l'hiver avant d'éclore au printemps...

Cherchez l'animal caché sur cette photo...

Graines à partager...entre voisins

Voici les graines que je peux partager :
  • Nigelle de Damas
  • Rose trémière
  • Phacélie
  • Moutarde des champs
  • Oeillets d'Inde
  • Monnaie du pape
insecte sur mauve.jpg
Et vous? Mettre dans les commentaires les graines que vous voulez partager et celles que vous recherchez

Les plantes fleuries au 2 mars 2016



A Pornic, dans notre quartier, nous avons demandé à la mairie de ne pas faucher les trottoirs de 2 rues (Bocandé et Thorthon) durant toute l'année 2016 afin de laisser la flore s'épanouir et ainsi procurer de la nourriture pour la petite faune...Nous verrons si les papillons et autres insectes apprécient notre initiative!


Les plantes fleuries en ce moment :

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Eliminer les hôtes indésirables des plantes...

Contre les cochenilles, les acariens et les pucerons : pour faire 1 litre de produit, mélangez 2 cuillerées d'huile de colza avec 2 cuillerées à soupe de savon noir, ajoutez de l'eau tiède en battant le mélange. Versez dans le pulvérisateur en complétant pour obtenir 1 litre de produit.
Pulvérisez 1 première fois puis à nouveau 20mn plus tard. Les cochenilles doivent se détacher facilement quelques jours plus tard.

En badigeon pour les cochenilles localisées : 2 cuillerées d'huile de colza, 2 cuillerées à soupe de savon noir, 2 cuillerées à soupe d'alcool à 70° dans 250ml d'eau tiède. Badigeonnez au pinceau sur les branches atteintes. Si le feuillage est atteint, diluez le mélange avec de l'eau avant de la pulvériser.

Contre les limaces : remplir un demi pamplemousse vide avec de la bière brune, placez-le là où les limaces sont le plus présentes. Pour protéger ce piège de la pluie, le mettre sous une tuile ou autre abri.

araignée1.jpg
 Elimination d'une sauterelle par une araignée

Pourquoi les plantes sauvages locales doivent-elles vivre...

Cette question est fondamentale pour revisiter notre façon de concevoir la Nature (avec un grand N). Je vous donne ma vision des choses, n'hésitez pas à écrire la vôtre dans les commentaires.

Lorsque les humains construisent des bâtiments, des routes....Ils empiètent sur le domaine de la nature sauvage. Plantes et animaux de la surface et du sous-sol sont alors détruits...

Les chaînes alimentaires sont alors déséquilibrées : tel papillon par exemple ne trouve plus sa plante hôte pour pondre ses oeufs.
En utilisant des produits phytosanitaires, on élimine des insectes qui intéressent les oiseaux ou on tue les plantes qui donnent des graines : c'est ainsi que les populations d'oiseaux granivores diminuent...à la campagne!

Dans mon jardin de centre ville, j'ai remarqué que si je coupe mes herbes hautes -qui sont des graminées sauvages- je n'ai plus de criquets et de sauterelles...qui eux-mêmes doivent intéresser les lézards.

Ce sont les plantes sauvages locales qui correspondant à la nourriture des insectes et de la petite faune locale, pas les plantes exotiques. Le ciste de mon jardin n'est butiné par aucun insecte. C'est donc une erreur de casting de ma part. En laissant les plantes sauvages faire tout leur cycle, de la plantule à la graine, on donne de la nourriture à la petite faune : abeilles, bourdons, insectes qui eux-mêmes seront dévorés par d'autres animaux...

Donc quand on y réfléchit, les plantes c'est la base de la chaîne alimentaire!
Pour les Humains, comme pour les animaux...