vendredi 4 mars 2016

La lettre aux voisins

Chers habitants des rues Thorthon et Bocandé,
Notre planète Terre a bien besoin de notre aide : ces dernières 20 années vous avez sûrement remarqué la diminution des papillons, des oiseaux, des sauterelles, des mouches, des abeilles …
Vous vous dites peut-être :
« Quelle est la raison de ce phénomène et qu’est-ce que je peux y faire ? »
Nous sommes quelques uns du quartier à être sensibles au déclin de la biodiversité et nous vous proposons de participer à une action, à votre échelle, concrètement, entre le mur et la rue, devant chez vous.
Voilà : en 2016 nous vous invitons à essayer de faire revenir les petites bêtes (insectes) qui sont à la base des chaînes alimentaires.
Pour cela nous leur offrirons la nourriture qui leur convient, c'est-à-dire les plantes sauvages, vous savez les pissenlits, les trèfles, les plantains qui poussent tout seuls…
Il suffira juste de ne plus couper ces plantes (en les laissant accomplir tout leur cycle de vie) et surtout de ne pas les arroser de désherbant (glyphosate ) qui les tue.
L’adjointe au cadre de vie de Pornic, Mme Diericx a trouvé que c’était une bonne idée. Nous lui avons proposé de tester ceci pendant une année. Si vous êtes d’accord avec ce projet, le personnel de la mairie ne viendra plus faucher les herbes rues Thorthon et Bocandé (il faut que ce soit des rues complètes).

Pour que cette expérimentation soit possible, et que chacun se sente à l’aise, nous vous proposons plusieurs options :
1- laisser simplement pousser vos herbes sauvages, les faucher 1 fois par an lorsqu’elles sont défleuries. Les plantes invasives ou piquantes devront être éliminées
2- laisser pousser les herbes sauvages et y ajouter des plantes qui vous plaisent et qui plairont aux insectes : roses trémières, capucines, fenouil sauvage, romarin, lavande… Nous pourrons vous aider pour choisir celles qui plaisent le plus aux insectes.
3- faucher vous-mêmes vos plantes sauvages (ou nous demander de le faire si vous êtes dans l’incapacité de le faire)…

Cette expérimentation sera aussi un moyen de mieux nous connaître. D’autres idées pourraient bientôt nous/ vous germer dans la tête :
 mettre des étiquettes aux plantes sauvages pour pouvoir les nommer,
 faire des échanges de graines entre voisins,
 se faire visiter nos jardins,
 faire des concours pour savoir qui aura le plus de papillons différents dans l’année…

Afin de discuter de ce projet nous organiserons en début d’année une réunion. En attendant nous vous souhaitons une belle année 2016, naturellement !
Laurence Gourdel, Serge Rousseau, François Tissier, Claude Chauvet

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